Comment se préparer pour les fêtes de fin d’année quand on est hypersensible ?

AUTEUR
La première grande étape de mon aventure intérieure a été de découvrir que j'étais hypersensible. Cela m'a permis de me reconnecter à mon corps et à mes émotions. Ensuite, mon intuition m'a guidée vers la compréhension des mécanismes de l'ego pour que je me relie petit à petit à mon âme et que je décide totalement de me dédier à éveiller cette autre conscience.

Dans l’année, il y a des périodes ou des évènements plus intenses que d’autres et encore plus pour les personnes hypersensibles. Et les fêtes de fin d’année en font partie.
Que nous apprécions cette période et que nous nous réjouissions de voir arriver Noël et le Jour de l’An avec les retrouvailles en famille, le repas du réveillon, l’émerveillement des enfants quand ils ouvrent leurs cadeaux … Ou qu’au contraire, ce soit une période plutôt synonyme de stress car il y a de l’effervescence, les gens courent dans tous les sens, la surconsommation…
C’est une période qui implique plus d’interactions sociales, plus de bruits, plus d’excès et aussi plus de fatigue. Il est donc essentiel d’anticiper l’arrivée des fêtes de fin d’année et d’appliquer des conseils simples et pratiques pour préserver notre équilibre et notre énergie.

Des conseils pour passer de bonnes fêtes

  • Poser une intention pour l’évènement.

Plusieurs recherches ont démontré que la pensée est une réalité tangible ayant le pouvoir d’influencer les choses. La pensée génère sa propre énergie bien palpable dont vous pouvez vous servir pour transformer votre réalité. Poser une intention va vous permettre de vous focaliser sur un « objectif » et de pouvoir vous y raccrocher quand vous vivez des moments d’hyperstimulation.
Par exemple, décidez de profiter au maximum de la présence de quelqu’un que vous n’avez pas vu depuis longtemps, décidez de vous focaliser sur le positif ou encore décidez de faire de votre mieux pour passer un bon moment.

  • Privilégier des moments de calme avant et après.

Privilégier des moments de calme avant et après le réveillon.

Arrangez-vous pour planifier un moment seul au calme avant le réveillon. Ce moment est très important pour vous permettre de recharger vos batteries et de récupérer…des cuillères. Si vous n’avez pas vu la vidéo sur la fatigabilité et la théorie des cuillères, je vous invite à cliquer ici. Cocoonez-vous, lisez un livre inspirant, méditez, respirez profondément pour relâcher les tensions, installez-vous pour faire une sieste, buvez beaucoup d’eau, allez marcher dans la nature ou faites tout autre chose qui vous procure du bien.
Pensez aussi à prévoir un moment après. On oublie parfois de le faire car nous sommes emportés par l’excitation de l’évènement, du groupe ou par les convenances sociales mais il me semble important d’être encore plus à l’écoute de ses besoins après. Le lendemain nous cumulons de la fatigue, nous avons dû puiser plus que d’habitude dans notre réserve de cuillères et, si vous êtes comme moi, vous vous repassez la soirée en boucle et votre juge intérieur ne vous fait pas de cadeau. C’est pour cela qu’il est important de prendre soin de soi après.

  • Prendre soin de ses sens.

Quand on pense au réveillon, on pense paillettes, tenue de soirée, musique, repas et champagne, retrouvailles, conversations… Se préparer pour un bon réveillon c’est aussi penser à ses sens.
Avant de choisir votre tenue, demandez-vous si vous allez être réellement confortable ainsi, avec ces talons, ce maquillage ou ce costume par exemple. Vous pouvez être élégant(e) sans pour autant être mal à l’aise et ne pas vous sentir vous-même.
La musique et les conversations bruyantes peuvent être épuisantes pour un hypersensible. N’hésitez-pas à mettre votre bouchon d’oreille. Il en existe des discrets, autre que des orange ou bleu flashy. Sincèrement, pour l’avoir déjà expérimenté pendant toute une journée de séminaire, porter mes bouchons d’oreilles ne m’a pas coupée des conversations, ni de l’ambiance et cela m’a énormément aidée à tenir sur la  journée.
Selon comment vous réagissez à l’alcool, adaptez votre consommation en conséquence. Je n’ai aucun mal à dire que je ne bois pas d’alcool et à trinquer avec une eau pétillante ou un jus de fruit frais, mais servi dans un joli verre à pied 😉.

  • Prévoir un « rituel bien-être ».
hypersensibilité et hyperstimulation.

Un moment de bien-être pour diminuer l’hyperstimulation.

Pendant la soirée, vous pouvez avoir besoin de vous ressourcer et personne ne vous en voudra si vous vous éclipsez quelques minutes. Accordez-vous un moment de break au calme, dans une pièce ou dans un endroit isolé. Asseyez-vous, fermez les yeux, faites 5 grandes respirations et demandez-vous « Comment je me sens ? », « De quoi ai-je besoin maintenant ? ». Apportez-vous ce dont vous avez besoin, prenez-vous dans vos bras, pleurez si vous avez besoin de relâcher la pression. Dans ces moments là, j’ai souvent besoin de douceur. Le simple fait de le reconnaître et d’être au calme, m’en apporte déjà beaucoup car je ne suis plus hyperstimulée. Vous pouvez ainsi revenir plus apaisé et plus disponible pour les autres.

  • Programmer son départ.

Donnez-vous une heure de départ. C’est incroyablement libérateur de savoir à l’avance jusqu’à quand vous allez rester, cela apporte un cadre rassurant et sécurisant. Vous n’êtes évidemment pas obligé de le dire à vos hôtes. Si vous passez un bon moment et que vous n’êtes pas épuisé, vous pouvez rester et profitez de ce moment plus longtemps. Mais l’heure arrivant vous vous demanderez si vous voulez vraiment rester ou pas. C’est un peu comme se programmer un tête-à-tête avec soi pour faire le point.

  • Prévoir des portes de sortie.

Prévoir une porte de sortie pour mieux se respecter.

Ce que j’appelle des portes de sortie, ce sont des petites phrases auxquelles vous avez pensé à l’avance et que vous gardez précieusement. Vous pouvez les utiliser aussi bien pour mettre fin à une conversation qui vous est inconfortable ou pour partir d’une soirée. Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir la sensation de subir les choses et de ne pas oser partir par peur de déranger, d’interrompre ou encore parce que « cela ne se fait pas ». Il est important de se respecter et d’apprendre à avoir un comportement assertif. C’est-à-dire apprendre à exprimer de façon claire et directe ses sentiments et ses besoins aux autres, sans pour autant chercher à les frustrer ou à les offusquer, de façon intentionnelle.

Même si, pour diverses raisons, vous ne pouvez pas appliquer tous ces conseils, vous pouvez commencer par ce qui vous semble le plus accessible. Soyez doux avec vous-même en avançant pas à pas.

D’autres conseils et astuces ? N’hésitez pas à laisser un commentaire et à partager cet article à vos amis 🙂.

 

Commentaires

  1. Anonyme 19 décembre 2016 at 17 h 31 min - Reply

    0.5

  2. Gaëlle 19 décembre 2016 at 18 h 22 min - Reply

    4

  3. Carine 29 décembre 2016 at 18 h 33 min - Reply

    Merci pour cette article. J’ai tjs détesté le jour de l’an, ça fait presque 5 ans que je le passe seule ou avec mon homme et ça me convient très bien. Sauf que j’ai décidé de me braquer sans raison valable. L’an dernier une tite soirée tranquilou avec mes parents c’était top. Alors cette année je recommence et je suis contente sauf que j’appréhende niveau fatigue, je vais suivre ces bons conseils avant/après et je pourrais tranquillement trinquer au jus de fruit puisque mes parents savent que je n’aime pas l’alcool.
    Carine

    • Gaëlle 30 décembre 2016 at 6 h 54 min - Reply

      Merci Carine pour votre commentaire. Je me fais aussi ce cadeau depuis 3 ans de passer une partie des fêtes seule. Et je vous avoue que je suis contente de me préparer une petite soirée tranquille avec moi-même. 🙂 Joyeuses fêtes.

  4. Dominique 20 décembre 2019 at 23 h 49 min - Reply

    Merci Gaëlle, pour ces précieux conseils ! Il est vrai que lorsqu’on dit autour de nous qu’on n’aime pas les fêtes, on est sûr de ne pas être bien compris. Pourtant, pour l’hypersensible que je suis, la surexposition aux sollicitations diverses, l’énervement, est particulièrement nocif… Passer les fêtes seule est un rêve que, pour l’instant, je n’ai pas osé concrétiser… Culpabilité vis à vis de ma mère, âgée, de mes enfants et de mes petits-enfants, pas le courage en tout cas ! Je vais essayer d’appliquer ces astuces… et visualiser l’après premier janvier, d’une façon calme et positive !

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