Le 24 décembre 1916
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Seigneur, sans permettre à mon mental d’avoir conscience de ce qui allait se passer, et de comment cela allait se passer, Tu m’as fait pressentir ce soir ce que Tu attends de moi, pressentir seulement car c’est un premier pas bien timide sur la route merveilleuse que Tu as entr’ouverte devant moi. Ce fut comme le flot montant qui gonfle, gonfle toujours plus la rivière, avant qu’elle ne déborde pour tout recouvrir de ses eaux bienfaisantes. Et cette fois c’est le cœur qui se gonflait ainsi, sous la pression des puissances d’amour que Tu faisais couler en lui ; et l’être tout entier s’est pris à aimer, à aimer toujours plus, sans but défini, rien et tout à la fois, ce qu’il connaît et ce qu’il ignore, ce qu’il voit et ce qu’il n’a jamais vu ; et petit à petit, cet amour potentiel est devenu un amour effectif, prêt à se déverser sur tout et sur tous, en ondes bienfaisantes, en un actif rayonnement… Ce fut un début, un très faible début. Mais j’ai su, Seigneur, que c’est cela que Tu veux. Comme toujours Ta Volonté est une Grâce infinie qui inonde l’être de Tes divines délices et le transporte au-dessus des mesquines contingences vers la Gloire de Tes célestes demeures.
Être ce que Tu veux, c’est être divin !
– Prières et méditations, La Mère
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