Le 29 novembre 1913
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Pourquoi tout ce bruit, tout ce mouvement, cette agitation vaine et creuse ; pourquoi ce tourbillon emportant les hommes comme une nuée de mouches prises dans la tourmente ? Quel triste spectacle que celui de toute cette énergie gaspillée, de tous ces efforts perdus. Quand s’arrêteront-ils de danser comme des marionnettes au bout de fils tenus ils ne savent par qui ou par quoi ? Quand prendront-ils le temps de s’asseoir et de se recueillir, de se rassembler et d’ouvrir cette porte intérieure qui leur voile tes trésors sans prix, tes bienfaits infinis …
Que leur vie d’ignorance et d’obscurité, leur vie de folle agitation et d’éparpillement sans profit, m’apparaît douloureuse et misérable! alors qu’une seule étincelle de ta sublime lumière, une seule goutte de ton divin amour peut transformer cette souffrance en un océan de joie !
Ô seigneur, ma prière s’élance vers toi :
Qu’enfin ils connaissent ta paix et cette calme et irrésistible puissance qui vient de l’immuable sérénité — apanage de ceux dont les yeux sont ouverts et qui ont pu te contempler dans le foyer embrasé de leur être.
Mais l’heure est venue de ta manifestation.
Et bientôt des cantiques d’allégresse éclateront de toutes parts.
Devant la solennité de cette heure, je m’incline religieusement.
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