Le 23 janvier 1916
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Ô Toi divin habitant de cette forme grossière, Tu vois qu’elle est un amoncellement de limites : ne veux-Tu pas briser toutes ces limites afin qu’elle puisse participer à Ton infini? Tu vois qu’elle est pleine d’obscurités : ne veux-Tu pas, de Ta lumière resplendissante, dissoudre ces obscurités, afin qu’elle puisse participer à Ta clarté ? Tu vois qu’elle est chargée d’ignorantes impuretés : ne veux-Tu pas, de Ton feu d’amour dévorant, consumer toutes ces impuretés, afin que l’être dans son intégralité puisse ne faire plus qu’un, en toute conscience avec Toi ?
Ne trouves-Tu pas que, pour la terre et l’humanité, cette sombre et douloureuse expérience d’égoïste séparativité, a assez duré ? Dans l’univers, l’heure n’a- t-elle pas sonné où cette phase de développement pourra être remplacée par une autre, dominée par la pure et vaste conscience de Ton Unité ?
Sans arrêt, à chaque instant, mon invocation s’élève vers Toi, et je T’appelle : Seigneur, Seigneur, prends possession de Ton royaume, illumine-le de Ton éternelle présence, fais cesser la cruelle erreur dans laquelle il vit en se croyant séparé de Toi, alors que, dans sa réalité et son essence, il est Toi-même.
Brise, brise les dernières résistances, consume les dernières impuretés, foudroie cet être s’il le faut, mais qu’il soit transfiguré !
– Prières et méditations, La Mère